Cartographie de la méditation
Par Andreas Mamet
La méditation requiert une pratique quotidienne et un engagement à vie.
Parfois, il n’est pas aisé de rentrer chez soi après une journée de travail pleine et d’avoir malgré tout la discipline nécessaire pour méditer. Il est toutefois important de pratiquer. Le mental vous suggérera de vous détendre, de regarder la télévision ou de boire quelque chose. Ignorez ces suggestions.
Les dix ou quinze premières minutes de votre méditation pourront être utilisées pour vous couper de votre travail. Lentement, le calme s’installera. Une fois que vous saurez cultiver le calme intérieur, des expériences se produiront. Tout d’un coup, vous réaliserez que vous avez la vision d’un ange ou d’un Bouddha. Vous serez très enthousiaste et vous vous direz : « Génial, j’ai des visions très élevées ! Je deviens un méditant très avancé. » Halte là ! Si vous êtes concentré par exemple sur votre respiration, votre troisième œil ou votre cœur, ceci interrompra votre concentration. Voir des anges ou des Bouddhas n’est pas le but ultime de votre pratique spirituelle, même si cela est une indication positive de vos progrès. Il y a autre chose.
Reprenez votre concentration et oubliez l’ange. Concentrez-vous à nouveau sans vous laisser perturber par de puissantes visions. Focalisez-vous sur l’objet de votre méditation. Dès lors, le calme pourra se réinstaller. A mesure que le calme grandira et gagnera en profondeur, un changement interviendra. Vous remarquerez par exemple que le calme s’est transformé en une sensation d’espace qui s’expanse au centre de votre tête. Imaginez un espace rempli d’une clarté et d’un calme lumineux, de la taille d’une grande pièce, qui se dévoile … dans votre tête. Lorsque ceci se produira, la surprise pourra être grande au point d’interrompre à nouveau votre concentration. Retournez à votre concentration. L’espace pourra continuer de s’expanser jusqu’à ce que vous ayez le sentiment qu’un espace grand comme une cathédrale se trouve dans votre tête.
A cet instant, les rapports s’inversent : là où votre conscience était à l’origine un petit espace dans votre corps, désormais, c’est votre corps qui devient un petit point à l’intérieur de votre conscience. Cela peut être extrêmement surprenant et vous inspirer de la crainte. N’ayez pas peur et reprenez votre concentration sur l’objet de votre méditation.
La méditation n’est pas le but. Le but est de disparaître dans l’Immensité cosmique.
Toutefois, à cet instant, alors que votre petit moi est sur le point de disparaître dans le vaste Océan de la Conscience, vous n’avez plus de points de repère et le mental n’ayant plus rien à quoi s’accrocher, il se sent mourir.
Ne vous arrêtez pas à ce stade. L’espace semblable à une cathédrale continue de s’expanser et devient Paix au-delà de toute compréhension.
Vous commencez à toucher à la dimension de la Samâdhi.
Voilà une brève explication des étapes de la méditation. Continuez de méditer : avec une pratique quotidienne et intense, c’est cela qui vous attend.
http://www.andreasmamet.com/articles/
Méditation avec Andréas Mamet :
Mantras vidéos :
http://www.andreasmamet.com/enseignements/videos-mantras/
Kundalini vidéos :
http://www.andreasmamet.com/enseignements/videos-denseignement/
http://www.andreasmamet.com/articles/
Articles
Samâdhi, l’Eveil au-delà de toute identification
Extrait :
De nos jours, beaucoup de choses sont écrites sur l’Eveil (en Sanskrit : Samâdhi) et souvent, je m’aperçois qu’on le décrit comme une expérience qui apporte une amélioration pour le chercheur spirituel une fois qu’il a atteint l’état de Samâdhi. Le chercheur devient spécial. Une version améliorée. Un modèle turbo.
Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. L’expérience de Samâdhi est inséparablement liée à l’annihilation du chercheur. La survenue de Samâdhi équivaut à la cessation du chercheur. Samâdhi est la suspension de la structure du soi mental.
… La suite en cliquant sur le lien ci-dessus.
Cartographie de la méditation
Extrait
La méditation requiert une pratique quotidienne et un engagement à vie.
Parfois, il n’est pas aisé de rentrer chez soi après toute une journée de travail et d’avoir malgré tout la discipline nécessaire pour méditer. Il est toutefois important de pratiquer. Le mental vous suggérera de vous détendre, de regarder la télévision ou de boire quelque chose. Ignorez ces suggestions.
Les dix ou quinze premières minutes de votre méditation pourront être utilisées pour vous couper de votre travail. Lentement, le calme s’installera. Une fois que vous saurez cultiver le calme intérieur, des expériences se produiront. Tout d’un coup, il se peut que vous réalisiez que vous avez la vision d’un ange ou d’un Bouddha. Vous serez très enthousiaste et vous vous direz : « Génial, j’ai des visions très élevées ! Je deviens un méditant très avancé. » Halte là ! Si vous êtes concentré par exemple sur votre respiration, votre troisième œil ou votre cœur, ceci interrompra votre concentration. Voir des anges ou des Bouddhas n’est pas le but ultime de votre pratique spirituelle, même si cela est une indication positive de vos progrès. Il y a autre chose.
… La suite en cliquant sur le lien ci-dessus..
http://www.andreasmamet.com/articles/
Andreas Mamet a commencé sa quête spirituelle en 1973. Il a été initialement formé au Hatha Yoga, ainsi qu’aux méditations Mantra and Kriya par un yogi du nom de Mahindra. En 1975, il a passé six mois en Inde, dans l’Himalaya, et a vécu sa toute première expérience de Sâmadhi. Il y a suivi un apprentissage plus poussé auprès de yogis vivant dans des grottes et dans des ashrams au bord du Gange et à la frontière tibétaine. En 1976, il est retourné en Inde et y a passé les cinq années suivantes à approfondir sa pratique auprès d’Osho, méditant entre 5 et 12 heures par jour pendant ces cinq années.
En 1981, il a parcouru le Japon, les États-Unis et l’Allemagne pour commencer à animer des stages de Shakti dont le but était de partager avec les participants ce qu’il appelle « l’ouverture de l’espace intérieur ».
Il a vécu à Mont Shasta, en Californie, pendant 18 ans. Actuellement, il anime des stages de méditation et donne des séances individuelles en France, aux États-Unis et au Chili notamment.
Il continue d’enseigner les techniques de méditation les plus efficaces qu’il ait pratiqué (mantras, Ho’oponopono, Kriya, méditations d’Osho en mouvement, Chi Gong…), mais met surtout l’accent sur la puissance des mantras. Habitant à Paris, il y enseigne chaque semaine. Il anime en particulier des cercles de récitation de mantras au cours desquels les pratiquants sont placés au centre du cercle et peuvent ainsi vivre toute la puissance de transformation des mantras.
Il est l’auteur de Graines d’éveil pour occidentaux désorientés (mars 2012, éditions Véga).
Article sur la méditation :